Mon parcours

 Allo! Je me présente, Mathilde Miller Ferri

J’aimerais vous partager mon parcours qui m’a amenée à faire ce travail en soin énergétique. 

Ce n’est pas de tout repos! 

Toute petite, ma sensibilité et perception de mon environnement étaient déjà aiguisées.  J’ai ainsi grandie en passionnée de l’humain, de son interaction et de son développement. Dès 18 ans, j’ai commencé à voyager dans plusieurs pays par désir de découverte! Je voulais profondément aider à l’amélioration de la condition humaine. Dans ma début vingtaine, j’ai fait mes études en langues et relations internationales à l’université, avec un intérêt particulier pour le droit international et les droits humains.

Mais la vie avait un autre plan pour moi. Après mon B.A.C., j’ai pris une année sabbatique pour aller à ma rencontre, avec l’intention de me solidifier avant d’entrer officiellement dans la sphère politique. 

Pendant cette année, je me suis inscrite à une formation professorale de yoga au Népal. De là, tout a changé, non à cause du cours de yoga, mais à cause de l’apparition au cours d’un professeur de méditation américain. 

Je crois bien que mon âme l’avait demandé! 

Cet homme pratiquait une initiation énergétique appelée le Shaktipat, une sorte de manipulation au niveau du front. À ma première initiation, je suis entrée en état transcendantal, je me suis sentie assise au centre de moi-même dans un vaste espace intérieur. C’était une expérience extraordinaire et ironiquement, à la fois, très ordinaire; rationnellement, je savais que c’était la première fois que je vivais une expérience semblable, mais profondément, je sentais que je connaissais déjà cet endroit. 

Après la formation, on s’est rencontrés à nouveau et c’est à ce moment qu’il m’a présenté à un Yogi qui vivait au temple de Pashupatinath, à Katmandou. On a alors décidé de partir tous ensemble quelques jours à son Ashram au sommet d’une montagne de Shivapuri, entourée par les Himalayas. Le décor était spectaculaire! 

Un soir là-bas, lors d’une méditation dans les yeux avec le Yogi Susil, j’ai eu une montée de Kundalini. Aujourd’hui, je peux vous dire ce que c’était car à ce moment, je n’avais aucune idée. Une énergie sexuelle s’était activée dans mon bas-ventre, j’en étais plutôt gênée, même que j’en avais honte car je ne comprenais pas d’où ça venait. Je l’ai observée, et tout à coup, en une fraction de seconde, c’est monté à ma tête, produisant une sensation d’extase. Je n’en ai pas parlé, j’en étais confuse. Les jours suivants, Yogi Susil me répétait souvent que ma Kundalini était très forte, mais je n’avais toujours pas d’idée de ce que ça représentait.

Tout au long du voyage au Népal, j’ai reçu plusieurs Shaktipat, sans penser à une possible saturation. Naïvement, je prenais tout ce qu’on m’offrait. 

À mon retour à Montréal, mon changement de direction s’opérait. Au lieu de retourner en politique, je me suis engagée dans ma première formation d’accompagnement, la kinésiologie holistique. Je ne savais pas dans quoi je m’embarquais et j’ai presque pris mes jambes à mon cou dès la première fin de semaine; ma tête rationnelle ne comprenait pas le fonctionnement. Néanmoins, j’ai poursuivi, l’appel était fort. 

Au cours de cette première formation, j’ai rapidement réalisé que l’aide aux autres commençait par soi et étant une intense, j’ai plongé de façon kamikaze dans ce parcours. J’ai appris à mon détriment ce que c’était d’ouvrir trop de portes énergétiques sans connaissance du rythme et préparation nécessaire derrière le processus du cheminement personnel et spirituel.

C’est-à-dire, suite à de nombreux Shaktipat reçus, la montée de Kundalini et la fouille personnelle exhaustive, j’ai fini par littéralement exploser. Je me suis retrouvée complètement ouverte et sans protection au niveau énergétique, avec une conscience accrue de plusieurs traumas et de leur impact dans ma vie à ce moment. Mes capacités empathiques et de guérison énergétique me sont apparus. J’aurais bien voulu les remettre dans une boîte, mais ce n’était plus possible. Je n’étais pas du tout préparée à faire le pont entre mes capacités énergétiques et ma vie quotidienne; ce fut la période la plus anxiogène et déstabilisante de ma vie. Mon recours a été de m’isoler car j’étais beaucoup trop sensible et hyperconnectée à mon environnement; ça m’amenait constamment dans un déséquilibre de mon intégrité énergétique. 

Pendant cette période chaotique, j’avais tout de même le focus de m’en sortir, donc je me suis engagée dans quatre autres formations, l’hypnose spirituelle, le décodage biologique, Maître Reiki et l’utilisation des protocoles d’ADN et du point zéro de l’institut Kishori Aird. 

Donc, sur une période d’environ 3 ans, je me suis servie de l’auto-hypnose pour descendre mes ondes cérébrales, aller consulter mon inconscient et le reprogrammer positivement;  le décodage biologique était pour comprendre les symptômes de mon corps physique pour revenir progressivement vers son homéostasie; avec l’apprentissage de l’énergie universelle à travers le parcours de Maître Reiki, je me suis accompagnée au niveau énergétique; et avec l’utilisation des protocoles d’ADN et compréhension de l’espace du point zéro, j’ai entamé le chemin de l’essence dans toutes les facettes de mon être. 

Dès les débuts, j’ai commencé à canaliser l’énergie qui me traversait, ça durait des heures par jour, voir des jours entiers, pendant plus d’un an. Parfois la canalisation me happait tellement fort que je devais m’étendre immédiatement et je partais quelques heures en transe, Dieu sait où; mais ma direction a toujours été claire, il s'agissait d’ancrer toute cette énergie. 

Je vivais ce processus en grande dévalorisation car il me coupait du monde extérieur, mais mon monde intérieur commençait à fleurir. Je n’aurais échangé ce début de relation à l’essence pour rien au monde.

Ça sonne intense, et bien, ce l’était.

J’ai porté énormément de jugement d’avoir traversé tout cela, et j’ai pensé tout au long que j’étais un cas de psychiatrie. Tous ces aspects qui se réveillent d’un coup, c’est simplement trop à supporter pour le système émotionnel, mental et nerveux. Autant que je ne recommande mon parcours à personne et que je vous dirais de vous procurer les soins adaptés pour vous-même, autant que j’avais un très fort sentiment intérieur que je devais faire ce processus par moi-même, sans intervention.